Entre 1976 et 1977, quatre enfants ont été enlevés, séquestrés, assassinés et jetés dans la neige dans la banlieue de Détroit. Les parents sont paralysés par la peur et bien que la police traque des dizaines de suspects, la plus grande force d'intervention de l'histoire américaine à l'époque ne parvient pas à trouver le tueur d'enfants du comté d'Oakland. Plus de trois décennies plus tard, le natif de Detroiter J. Reuben Appelman revient sur l'affaire. Alors qu'il fouille dans les documents, il se demande si la police avait le tueur et l'a laissé partir. Enfant, Appelman affirme qu'il a failli être enlevé et s'est toujours demandé si c'était le tueur d'enfants du comté d'Oakland.

Quelques mois après le meurtre de la première victime du tueur d'enfants du comté d'Oakland, l'île de North Fox dans le lac Michigan est exposée comme un refuge pour les pédophiles de tout l'État. Déguisé en camp caritatif pour les garçons défavorisés, c'était en fait un moulin à pornographie produisant des photos et des films pour une distribution mondiale. Michael Farquhar n'avait que 12 ans lorsqu'il a été emmené pour la première fois sur l'île de North Fox. Aujourd'hui, il revisite l'île et brise son silence. En 1976, les enquêteurs ont démantelé le réseau pédophile et identifié ses principaux acteurs, dont l'un était un héritier respecté d'une fortune familiale du Michigan. Il a fui le pays. Seul le président du camp, un professeur de gym à l'école primaire, a été inculpé et condamné.

Le détective Williams a une grande chance dans l'affaire du tueur d'enfants du comté d'Oakland et se concentre sur un pédophile condamné nommé Christopher Busch, le fils d'un cadre de GM. Un suspect à l'époque, Busch a passé un polygraphe sur le meurtre de la première victime. De nouvelles preuves soulèvent des questions sur l'enquête, et la famille d'une victime, frustrée par des décennies de silence policier, remet l'affaire en première page. La mort de Christopher Busch en 1978 a été jugée comme un suicide, mais les preuves semblent indiquer un meurtre.

Des preuves anciennes enfouies pendant des décennies et retestées avec la technologie ADN conduisent les enquêteurs à un pédophile condamné déjà derrière les barreaux. Mais le suspect se renfrogne et un cheveu trouvé dans sa voiture ne correspond pas. Un membre du groupe de travail à la retraite lâche une bombe, et un témoin oculaire non corroboré pointe vers une dissimulation policière. Un détective du groupe de travail original admet que des erreurs ont été commises dans les années 1970, mais le commandant actuel du groupe de travail rejette toute sorte de conspiration policière.