L'affaire semble simple et l'enquête rapidement close car le suspect est évident. Mais de nombreuses zones d'ombres subsistent encore : soit l'accusé raconte des histoires, soit sa culpabilité est difficile à établir. Ce drame policier revitalise le genre en misant tout sur le suspense, jusqu'à la dernière minute. Entre doutes et idées fausses comment savoir si cet homme est vraiment coupable. Et si le meurtrier était ce témoin innocent ? Qui va se confesser ? Qui sera inculpé ?
- Notation :


En octobre 77, Agnès Leroux, riche héritière d'une famille possédant un casino à Nice, quitte son domicile et disparaît. Au bout de six mois, sa mère dépose plainte et une lettre de suicide est retrouvée dans l'appartement d'Agnès. Son amant et avocat, Maurice Agnelet, serait-il coupable ?


En 2014, le corps de Didier Lacote est retrouvé dans le coffre de sa voiture, coupé en deux. L'enquête révèle rapidement que l'homme menait une double vie.


Le 1er décembre 2005, Franck Renard Payen découvre le corps de Dominique Aubry, une femme fortunée, pendue dans sa péniche près de Paris. Il explique aux enquêteurs qu'elle avait récemment perdu son mari, un riche marchand d'art, et qu'elle était devenue dépressive avec des tendances suicidaires. Les circonstances corroborent cette théorie : pas de traces de lutte, de l'alcool et de fortes doses de médicaments dans le sang de Dominique. Mais le soir même de la découverte, un notaire appelle la police pour leur parler de son testament : le légataire est Franck, fils spirituel du couple Aubry, pour un montant de 15 millions d'euros.


Dans la nuit du 16 au 17 juillet 2000, un coup de feu retentit au domicile des Alessandri. Edwige appelle les secours en sanglot, son mari est blessé, il y a du sang partout. Des voleurs se seraient introduits dans la maison et les choses auraient mal tourné. Les enquêteurs étudient d'abord l'hypothèse du cambriolage qui dérape. Plusieurs suspects sont interrogés mais la piste ne donne rien. Les policiers piétinent et commencent à douter : il n'y pas eu d'effraction, aucun objet n'a été volé et il n'y a pas de traces ADN d'inconnus dans la maison. Les enquêteurs en viennent à suspecter Edwige. D'autant que le couple entretenait une relation quelque peu tumultueuse.


En 1987, le corps mutilé d'une jeune femme est retrouvé dans une décharge près de Nancy. A côté du corps se trouvent un couteau maculé de sang ainsi qu'un chéquier mentionnant le nom de la victime, Nelly Haderer. Très vite, l'enquête se tourne vers son compagnon, Michel Miclos, quand les enquêteurs apprennent que le couple s'est disputé le soir précédent le drame. Mais Miclos a un alibi. Un témoin dit avoir vu ce soir-là un véhicule à proximité de l'endroit où a été retrouvé le corps de Nelly, il s'agit de la voiture de Jacques Maire, un caïd local. Interrogé, il dit avoir fait la tournée des bars, mais aucun élément supplémentaire ne l'accuse. En 1990, une lettre anonyme est envoyée à la police désignant Jacques Maire comme coupable, non seulement de ce crime mais aussi de celui d'Odile Busset, une femme assassinée en 1983.


Une femme est tuée, poignardée près de la Défense à Paris. Très vite, l'accusation se porte sur un gamin, Marc Machin, qui a déjà été condamné pour des agressions sexuelles. Il ne travaille pas, passe ses soirées dehors à fumer des joints avec ses copains. Pendant 36 heures de garde à vue, Marc Machin répète qu'il est étranger à cette affaire. A la 37ème heure, il craque quand un policier lui parle du petit garçon de la victime alors que lui-même a perdu sa mère quand il avait 9 ans. Marc Machin avoue le pire et détaille la scène du crime, omettant de rappeler que ce soir-là un des policiers lui a montré les photos des lieux. Le jeune homme est condamné et emprisonné pour ce meurtre. Six mois plus tard, le 22 mai 2002, une autre femme est assassinée au même endroit. Pourtant, personne ne fait le lien jusqu'à ce qu'un homme se présente, de lui-même, au commissariat de la Défense plusieurs années plus tard.


En février 2003, Monique Lejeune est retrouvée morte devant son domicile. Le légiste constate de multiples blessures par arme blanche. La piste du cambriolage est rapidement évacuée et il n'y a aucune trace de viol. Rapidement, la famille évoque un voisin avec lequel la victime avait des problèmes. Mis en garde à vue, ce dernier révèle avoir vu Jean-Luc, un des enfants de Monique, sortir de la maison.


Le 31 mars 2013, Chantal d'Amato, 53 ans, et sa fille Audrey, 24 ans, sont retrouvées mortes dans leur maison de Meyrargues, près d'Aix-en-Provence. Chantal a été ligotée, puis égorgée. Dans la seconde chambre, Audrey gît sur le dos, égorgée elle aussi. Par ailleurs, elle a reçu plusieurs coups de couteau sur le visage. Tout porte à croire qu'elle était la cible principale du ou des meurtriers.