Depuis 20 ans, Antoine de Maximy parcourt la planète sans aucune préparation, dans le but d´aller dormir chez des gens qu´il rencontre au hasard. Équipé de trois caméras fixées sur lui, il voyage toujours seul et nous fait découvrir les pays qu´il visite au travers de rencontres insolites et surprenantes. Antoine ne sait jamais chez qui il passera la nuit mais son esprit taquin, son culot et sa spontanéité, lui ouvrent bien des portes !
- Notation :


Antoine de Maximy a décidé de parcourir la planète avec l'idée d'aller dormir chez l'habitant. Comme à son habitude, il porte sur lui plusieurs caméras qui filment ses rencontres en temps réel. Bien qu'il ne parle pas japonais et qu'il n'ait jamais mis les pieds au "pays du soleil levant", il débarque sans aucune préparation à Tokyo pour découvrir comment vivent les Japonais. Bien évidemment, il compte sur l'hospitalité des locaux pour mener à bien son périple. Mais au Japon, il n'est pas d'usage d'accueillir ses amis chez soi, et encore moins les étrangers. La partie s´annonce difficile pour le globe-trotteur. Il faudra beaucoup d'énergie et de diplomatie à Antoine pour entrer dans l'intimité des habitants. Mais le Japon est aussi connu pour être le pays de la technologie, alors le choc des cultures et la barrière des langues ajoutées à la détermination optimiste d'Antoine de Maximy, provoque bien des situations cocasses...


Cette fois-ci, Antoine part à la rencontre de nos voisins suisses. Lorsqu'on parle des Suisses, on met rarement en avant leur sens de l'hospitalité. Mais n'est-ce pas une idée reçue? La Suisse est un pays étonnant. Trois populations différentes, trois mentalités réunies par une seule monnaie, malgré quatre langues officielles. Le globetrotteur se rend dans un premier temps à Verbier, une station de ski de Suisse Romande, tout près de la frontière italienne. Durant son périple, Antoine se fera inviter dans une pension de famille, dormira chez une infirmière, rencontrera des fermiers, des hommes d'affaires et des skieurs, participera à une fête improvisée dans un bar. Au bout du compte, Antoine sera plutôt bien accueilli.


Après avoir parcouru des pays aussi différents que le Québec ou le Mali, il était normal pour Antoine de Maximy de venir à la découverte de la France. Peut-on être un "étranger de passage" dans son propre pays? Le Français est-il accueillant? Comment réagit-il lorsqu'on fait irruption dans sa vie? Pour répondre à ces questions, Antoine de Maximy a décidé de tester l'hospitalité de ses concitoyens dans trois endroits représentatifs de la France: un haut-lieu touristique (le Mont-Saint-Michel), une grande ville (Strabourg) et la campagne (le Limousin). L'effervescence estivale colore et envahit le Mont Saint-Michel. Mais que peut-on y trouver lorsqu'on ne s'intéresse pas au site lui-même, mais à ceux qui y vivent? Qui se cache derrière les façades offertes aux touristes? A Strasbourg, l'accueil est chaleureux. Il est même possible de s'inviter à une table de restaurant au hasard des rues. En comparaison, le Limousin est vraiment calme. Ses habitants sont-ils à l'image de leur terre, rude et parfois austère, ou compensent-ils la rigueur du sol avec hospitalité et bonhomie?


L'Australie est probablement le pays où les gens ont été le plus déroutés par la démarche inhabituelle d'Antoine de Maximy. A Sydney, le contact est facile, mais il n'est pas évident de pénétrer dans l'intimité des gens. Ils remarquent son matériel, s'y intéressent, mais battent en retraite aussitôt. Et surtout, ils ne semblent pas particulièrement enthousiastes à l'idée de l'accueillir chez eux. C´est finalement auprès d´une génération plus jeune présente dans les quartiers branchés de Sydney qu´Antoine est accueilli. Il se dirige ensuite vers Coober Pedy, une ville minière en plein désert. Ici, il fait si chaud l'été que les gens vivent dans des "dugout", des habitations troglodytes sans fenêtres. Antoine aimerait bien dormir dans l'une d'elles. Les habitants de Coober Pedy sont rudes et la bière tient une place importante dans la vie sociale. Que ce soient les adolescents qui lui font visiter leur dugout ou Kym, le mineur, tous sont des personnages étonnants. Ils sont ravis d'accueillir Antoine, qui doit surtout prendre garde à ne pas trop boire. Pour finir, il prend la route vers IgaWarta, en territoire aborigène. Le contact est très difficile. Les Aborigènes sont mal à l'aise avec les Blancs. Antoine se promène entre les maisons. Il se croit dans un village, mais il est dans une tribu: tous les habitants sont de la même famille. Malgré sa bonne humeur, les rares personnes qu'il rencontre restent sur la réserve.


L'Inde est un des pays les plus mystiques de la planète. Et à ce titre, c'est également un pays mythique. Conformément à son habitude, Antoine de Maximy parcourt la péninsule Indienne seul, sans équipe de tournage. Il porte sur lui de minuscules caméras qui filment ses rencontres. Mais dans ce pays de culture et de traditions millénaires, le poids des coutumes est bien présent. La partie ne sera pas facile. Le premier contact est simple et spontané, mais pénétrer dans l'intimité des gens est autre chose. Varanasi, qu'on appelait Bénarès est située au bord du Gange. C'est une ville sainte pour les Hindous qui viennent se purifier dans le fleuve Sacré. Presque rien n'a pas changé depuis des centaines d'années. Des dizaines de "rickshaws" (tricycles-taxis) se fraient difficilement un passage au milieu d'une foule compacte. Après avoir échappé avec humour aux rabatteurs à touristes, Antoine rencontre au bord du Gange un employé du train à la retraite qui vit dans un temple. Mais c'est finalement dans la famille d'un vieux médecin homéopathe qu'Antoine atterrira, après bien des péripéties. A Mumbai (Bombay), s'étant fixé pour but de s'inviter chez un homme d'affaire, Antoine fait la connaissance dans la rue d'un personnage bien étrange. S'ensuit une soirée d'errance dans la mégapole à la recherche d'un ami qui doit les accueillir. Aujourd'hui encore, Antoine ne sait toujours pas à qui il avait affaire. Antoine termine son périple dans le Kerala, un des états les plus riches de l'Inde. Il a décidé d'aller à la campagne. Pour être autonome, il loue un "auto-rickshaw", une sorte de triporteur-taxi, refusant que le chauffeur l'accompagne. Antoine part ainsi au hasard sur les petites routes. Là encore les rencontres seront étonnantes.


Le Maroc est connu pour ses traditions d'accueil. Il était donc tentant pour Antoine de Maximy d'aller les mettre à l'épreuve sur le terrain. Comme dans chaque volet de la série, Antoine visite trois endroits complémentaires: la ville de Fès, le Moyen Atlas et le Sahara. Hormis l'arrivée de l'électricité, la médina de Fès n'a pas changé depuis plusieurs centaines d'années. Antoine parcourt la ville moyenâgeuse et constate rapidement que bien que certains n'aiment pas être filmés, la plupart des gens lui ouvre leur porte. Dans le Moyen Atlas, son choix se porte sur Aouli. Cette bourgade comptait plusieurs milliers d'habitants avant la fermeture de la mine de plomb en 1983. Aujourd'hui, il ne reste qu'une dizaine de familles au milieu des ruines. Lorsqu'Antoine arrive en scooter, le gardien de la mine ravi d'avoir de la visite, lui offre spontanément l'hospitalité. Antoine a décidé de rencontrer des nomades dans le Sahara. Mais aujourd'hui, les Berbères qui vivent sous la tente en bordure du désert, subsistent essentiellement du tourisme. Pour trouver des gens plus authentiques Antoine loue donc un 4x4. Après bien des errances, il tombe sur une famille de bergers. Ils habitent dans de petits abris de pierres perdus dans le désert. Il lui sera difficile de leur faire comprendre qu'il veut passer la nuit chez eux, mais une fois de plus, la légendaire hospitalité marocaine sera au rendez-vous.